C'est parmis les liens sur votre gauche que vous allez comprendre pourquoi écrire, c'est toute une histoire...

Bien que ce soit une passion, en tout cas chez moi, écrire des histoires quelles qu'elles soient demande beaucoup de travail, de rigueur, de méthode et j'en passe.

Comme vous pouvez dores et déjà le constater via le titre des catégories, il y a des exercices qui sont en réalité des échauffements ou si vous préférez une mise en route avant le travail à proprement parler. J'en ferai quelques uns avec vous si vous souhaitez m'accompagner et pourquoi pas faire ceux que vous me proposerez. N'oublions pas que ce blog est interactif.

Ecrire c'est un plaisir. Un véritable plaisir. Et ça l'est encore plus quand tout roule comme sur des roulettes. C'es ici que je vous fais partager mes contentements, mes joies, mes "ouf", mes petites victoires en somme.

Mais écrire c'est aussi beaucoup de difficultés qui peuvent être de toutes sortes : on bloque sur un passage, un dialogue, une description etc... ici je vais dire où ça coince et faire tout un cheminement du "pourquoi ça coince ?" jusqu'au "j'ai trouvé ce qui n'allait pas". 

La PROCRASTINATION... haaaa voilà un sujet où je vais beaucoup écrire. La procrastination c'est trouver toute sorte de choses à faire pour ne pas écrire (entre autre) et quand j'en parle c'est avec humour, meilleur moyen d'éviter de s'atteler à ses projets en cours tout en écrivant malgré tout sur des sujets autres...

Je vous l'avoue de suite, je ne suis pas très à l'aise avec l'idée de me présenter via une biographie. En fait je ne suis pas à l'aise tout court à l'idée de parler de moi. Je vais donc faire très simple, très vite et qui sait, peut-être me livrerai-je un peu plus avec le temps. 

Je suis née en 1973 en Ile-de-France. 

Je vis en Seine-et-Marne (77). Mickey et ses compagnons de jeux sont quasiment mes voisins, je suis donc très proche de Paris.

J'écris depuis quasi toujours très longtemps, j'ai des tonnes kilos de textes achevés ou non dans mes tiroirs, je publie depuis peu... Parce que j'ai longtemps douté, longtemps hésité, longtemps joué l'autruche...  et que publier c'est oser !

Mon envie d'écrire a débuté quand j'avais 7 ans après avoir dévoré la collection de notre légendaire "club des cinq".
Je me souviens de mettre armée de mon plus beau stylo bic et d'une feuille de papier. J'avais commencé à inscire le nom de mes personnages et... c'est tout.
Je me souviens également de la réflexion que je m'étais faite à ce moment précis de mon stade d'écriture : "c'est compliqué d'écrire une histoire !". Je me rappelle ce moment comme si c'était hier. Allez savoir pourquoi la mémoire enregistre des informations aussi anecdotiques qu'inutiles (en apparence). 

Plus tard, beaucoup plus tard (5 ans pour être plus précise mais quand on a 7 ans, 5 ans est une éternité), j'ai démarré mes vraies histoires, des nouvelles exactement.
Malheureusement, les déménagements ont eu raison de ces écrits et je les ai soit perdu, soit jeté (horreur !). C'est bien dommâge car j'en avais fait lire certains à des profs de français qui les avaient reçus avec beaucoup d'enthousiasme... 

Qu'à cela ne tienne, des histoires j'en ai plein ma besace !

Voilà des années lumières que je ne comprenais pas ce qui pêchait dans mon histoire.
Pourquoi n'arrivais-je pas à trouver de fin qui me convienne, qui fasse mouche, qui soit une fin digne de ce nom ?

J'ai eu la révélation cette semaine ! Mon personnage principal ne correspondait à aucune fin plausible. Il lui manquait une touche d'extraordinaire ou d'ordinaire (allez savoir) pour que tout semble logique et s'emboite parfaitement. 

j'ai trouvé cette touche qui donne un reflet différent à l'histoire, une couche supplémentaire de suspens, de questionnements quant à la résolution de l'intrigue...
J'ai trouvé l'identité profonde de mon personnage, cette identité qui de surcroît lui offre une histoire donc un passé et un but... 

Quel intérêt que ce personnage est un passé et un but ? Ça le façonne, ça lui donne du relief, il vient de passer de la 2D à la 3D. Ce n'est plus seulement un héros, il est devenu vivant !
Un chat errant ayant toujours vécu dans la rue n'aura peut-être pas les mêmes réflexes qu'un chat d'appartement abandonné depuis une heure dans les rues d'une grande ville, même si pour les deux la finalité est de se nourrir...
Je ne sais pas si mon exemple est bien clair et approprié mais c'est le seul, là tout de suite, qui me passe par la tête pour expliquer que le passé d'un personnage peut changer (doit changer) totalement ou partiellement une histoire.

Ça avance, ça avance mes amis :)